Guiliani Michael
« Je vis avec tes photos Michaël»
Lui dit une mère qui, dans son portefeuille, porte au quotidien des photos de sa fille. Quelle plus belle récompense pour ce photographe que la famille avait pourtant destiné à un tout autre métier !
Né le 24 avril 1975 à Neuilly-sur-Marne (93), Michaël GUILIANI suivit des études de langues en vue de devenir stewart. Des études qui le poussèrent à voyager et à s’implanter pour une durée déterminée en Angleterre (une année) puis en Espagne (six mois). Mais le jeune adulte n’avait de cesse de vouloir revenir à sa passion de toujours, la photographie; au point de vouloir en faire sa véritable profession.
« Pendant 20 ans, on m’a dit ce que je devais faire mais je n’étais pas heureux. Je voulais vivre de ma passion ».
Peu importe les mises en garde de son entourage et si le salaire n’était plus à la hauteur de ses espérances, il était prêt à payer le prix de sa liberté
retrouvée.
A l’âge de douze ans, sa grand-mère lui offre son premier appareil photo. Perspicace, elle avait décelé chez le jeune adolescent son goût prononcé pour la photographie quand d’autres le niaient. La suite, nous la connaissons. Sa grand-mère avait vu juste.
En 2009, le déclic s’opéra. Il se lança dans cette aventure artistique. Car il s’agit bien ici d’art, « celui qui met en valeur la belle âme qui a en chaque être ». C’est vrai pour chacun d’entre nous, ça l’est davantage encore pour les accidentés de la vie qui « ont des photos du passé comme dernier souvenir de leur corps ».
Pour notre photographe, « le pouvoir de la photo, c’est d’abord le pouvoir de faire renaître ».
Avant de regarder loin, il faut regarder notre intérieur. Et c’est bien de cela dont il s’agit ici. Notre intérieur est constitué de grandeur et de petitesse et c’est la magie du photographe patenté que de les restituer sans les déformer. Mais c’est aussi les rêves, les désirs qui animent nos pensées et nos corps qui souvent cherchent à s’inventer une nouvelle histoire.
Avec Michaël GUILIANI, vous écrirez un début de cette nouvelle histoire, c’est certain.
Ainsi, vous ne choisirez pas par hasard notre photographe. Il « fonctionne à la rencontre, au projet » pour reprendre ses propres termes. Rien ne sera mis de côté. On est toujours plus beau quand on reste soi-même.
Toutefois, Doisneau ne cachait pas que « les photographies ne sont jamais des témoignages objectifs. Avec le temps, elles se chargent du pouvoir évocateur des petites fleurs séchées que l’on retrouve entre les pages d’un livre ». Le livre de notre vie, assurément.
C’est donc ce livre que Michaël GUILIANI se proposera d’écrire avec vous.
Ecriture : Patrice Prat